Pays d'origine : U.S.A. 
Titre original : "Quantum Leap"
Couleurs
Durée : 1 pilote de 90mn et 89 épisodes de 45mn. .
Année : 1989-1993
Production : Bellisarius Production (Donald P.Belisario pour la NBC)
Créateur : Donald Belisario
Réalisateur : Donald Belisario,David Hemings ,Aaron Lipstadt ,James whitmore Jr. ,Michael Zinberg ,Joe Napolitano ,Scott Bakula(épisodes 57-69-83)
Scénario : Deborah Pratt, Tommy Thompson, Paul Brown, Chris Ruppenthal, Beverly Bridges, Richard C.Okie, Robin Jill Bernheim
Musique :Mike Post(générique de la première saison),Velton ray Bunch(Saisons 2 à 5)
Genre : Science Fiction, Comédie, Guerre, Thriller
Imaginez que vous puissez voyager dans le temps le long de votre propre "existence".
Imaginez que ces sauts "quantiques" font voyager uniquement votre esprit qui s'incarnera dans des personnes aussi différente qu'une femme enceinte ou un trisomique.
Et bien pour le docteur Samuel Beckett c'est la réalité.
Brillant chercheur (plusieurs prix nobel à son actif), il sera aidé dans sa quête contre "le mal" par son meilleur ami Al calavicci et Ziggy, l'ordinateur du projet "Quantum".
"Le mal" étant les erreurs que Sam devra réparer dans la vie de la personne qu'il incarne lors de son saut pour pouvoir voyager de nouveau et ainsi espérer un jour revenir à son époque.
Le pilote la série a été diffusé sur NBC le 26 mars 1989. C'est sous la demande d'une nouvelle série de la part de la chaîne que Bellisario a resorti "Quantum Leap" de ses cartons.
A l'origine, cette série ne devait pas comporter de personnages récurrents mais pour notre plus grande joie, cette décision fut abandonnée.
Pour le rôle du docteur Sam Beckett, Beillisario prit l'acteur de théatre et de comédie musicale Scott Bakula qui avait déjà joué dans une série Télévisée "Gung Ho" (tiré du film éponyme de Ron Howard).
Pour son complice ce fut le grand acteur Dean Stockwel dont la carrière avait débuté à l'âge de six ans avec comme partenaire Gene Kelly ou Eroll Flynn.
Bellisario s'est énormément impliqué dans cette série. Il engagea des scénaristes qui au fur et à mesure des épisodes s'accappareront certains thèmes.
Déborah Pratt écrivit plus de scénarios parlant du rôle et de la place de la femme dans la société ainsi que des problèmes liés au racisme. Tommy Thompson ou Paul brown écrivaient dans le style suspense, action et comédie.
Bien vite, Bellisario rencontra deux problèmes majeurs:
- le renouveau des décors pour chaque épisodes
- le thème principal de la série ou "Heart of the story"
De plus, par cetains sujets comme l'homosexualité dans "Chasse à l'homme", des annonceurs publicitaires refusèrent que leurs publicités passent dans le feuilleton, ce qui entraîna un manque à gagner pour la chaîne. Sans compter certains épisodes, dont un en particulier (que personnelement je n'approuve pas non plus) celui où Sam incarne Lee Harvey Oswald, font grincer des dents (Bellisario a connu Oswald quand ils étaient dans les marines).
Si beaucoup d'épisodes sont si attachants cela vient aussi du fait que Bellisario a utilisé ses propres expériences comme trame scénaristique.
Pour la cinquième saison, NBC programma la série à une heure plus familliale avec un générique plus rock et imposa au scénariste que Sam incarne des personnages connus. Tout ce changement perturba le public qui finit par délaisser la série. Il est à noter que la photo représentant un homme portant dans ses bras, un bébé serait celle de Bellisario et de son père.
Après cinq ans de bons et loyaux services, la série fut annulée faute d'audience, en grand en grande partie à cause d'une programmation cahotique et du manque d'intérêt des personnes de plus de cinquante ans.
Il fut tout de même crée un fan club à l'instar des "trekkies", les "leapers".
- L'humour
- L'originalité des scénarii.
- Scott Bakula
- Dean Stockwell
- Le dernier épisode
- des stéréotypes innés aux productions Bellisario.
- le double épisode de Lee Harvey Oswald
Je n'ai jamais été trop fan des séries dont on fait miroiter au spectateur crédule que l'episode suivant sera celui où le héros rentrera chez lui (et donc la fin de la série).
Mais ici, comment ne pas aimer??? Tout les sujets sont racontés avec beaucoup d'émotions et la performance du tandem Bakula/Stockwell est impressionnante.
Pour beaucoup et j'en fais partie, c'est une des rares séries américaines considérées comme abouties et dont le dernier épisode ne frustre pas.
Même si il n'y a pas de réel fil rouge dans la série au départ, on s'attache vite au personnage naïf de Sam et au cynisme de Al.
Une excellente série à (re)découvrir.
- "Sliders"
- "Life on mars"